lundi 21 décembre 2009

Ecologie: Ce que je retiens de Copenhague


La conférence sur le climat de Conpenhague ! il faut appeller un chat un chat, était pour moi la matérialisation de la lutte des intérêts. Et pourtant j'aurais aimé croire qu'il n'y avait qu'un seul intérêt lors de cette conférence, l'intérêt commun, celui de préservé la vie sur notre planète. Raté ! J'ai vu se déroulé le pire des sommets qu'il m'est été donné de suivre. La faute à qui ? la faute à quoi ? pourquoi ?

A ce sommet les quelques 120 chefs d'états et de gouvernements n'ont rien trouvé de mieux que de pondre à la vas-vite un accord vide, au statut juridique flou. Où sont passé les engagements chiffrés de réduction des gaz à effet de serre ?à la place, l'accord prône la "coopération" pour réduire les émissions le "plus tôt possible". Ils ont même oublier de jeter les bases d'une prolongation du protocole de Kyoto qui prend fin en 2012. ça s'appelle "se moquer du monde".

Finalement, cette accord ne revêt aucune forme d'obligation chez les signataires... si signataires il y a. Ce sont les chinois qui vont être content, eux qui ont combattu le principe de la vérification de réduction des émissions souhaité par les Etats-Unis... peut-être également la cause de la faiblesse des engagements des Américains. L'accord mentionne juste que les pays communiqueront tout les deux ans les actions de réduction des émissions qu'ils entreprennent. En gros, celui qui veut le fait, et celui qui ne veut pas n'est pas inquiété, c'est son droit. Les texte entérine le fait que chaque pays fera ce qu'il voudra, sans sanction ou presque aucune obligation. Tout ça est très mou...

Parlant de l'aspect juridique de l'accord, je vais vous avouez que c'est ce qui m'a le plus fait rire. Ce texte n'est pas signé et n'a pas valeur de traité, il ne respecte même pas les conventions cadres de Nations Unies sur les changements climatiques. Lorsque cette "chose" a été communiqué à Conpenhague par le président de la conférence, l'assemblée a "pris note" de l'accord, sans toutefois l'entériné. Je n'avais jamais entendu parler de "prendre note d'un accord" ! Selon Adlen Meyer, directeur de l'Union of concerned scientists cité par l'AFP, le fait de "prendre note" "donne un statut légal suffisant pour rendre l'accord opérationnel sans avoir besoin de l'approbation des parties". Je veux bien le croire... Chose encore un peu bizarre, une liste accompagnera l'accord, où seront marqué les pays favorables et les pays opposés.

En ce qui concerne les pays Africains, ils ont eu encore une fois le rôle des pleurnichards. Mais la question est pouvaient-ils prétendre à mieux ? Je crois en ce continent, mais il faudrait qu'il arrête de jouer aux demandeurs mais plus souvent aux offreurs... de solutions ! Je ne suis pas d'accord avec le discours que tenait la quasi-totalité des chefs-d'états de cette conférence parlant de l'Afrique. Pour eux , L'Afrique était là pour se faire payer ! Cette attitude m'a profondément gêné. Il est plus que jamais temps que l'Afrique se trouve son modèle de développement et évite de copier les différents modèles "capitalistes-pollueurs" ! J'ai comme impression que c'est en bonne voie...

J-Rv Djia

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2 commentaires:

  1. Pour moi, l'Afrique n'avait pas à aller à Copenhague.

    Les africains ont la mémoire ultracourte et c'est très dommage.

    Il y'a 2 ans, les mêmes pays que ceux de Copenhague ont promis 55 milliards de dollars pour développer les NTIC en Afrique..
    L'afrospshère a salué à grand renfort d'articles plus émouvants les uns que les autres.

    Aujorud'hui, les 55 milliards en question étaient de la monnaie de singes.

    Aujourd'hui, les gaillards rois nègres, pardon, présidents, se lèvent, bombe le torse et demande 300 milliards pour développer l'Afrique et la protéger des changements climatiques; comme si les présidents indien, brésilien, chinois en avaient quelque chose à branler du développement africain.

    Face à des pays qui par le passé ont montré leur forte propension à prendre la maxime "les promesses n'engagent que ceux qui les reçoivent" à la lettre, nos dirigeants devraient avoir compris la leçon.

    Mais force est de constater qu'on nous trompait :
    - au 14ème siècle, avec un peu d'étoffe, quelques miroirs, de la poudre à canons et un peu d'eau-de-vie (on vendait nos frères)

    - au 18è siècle, avec quelques costumes, 2 ou 3 armes usagées, un peu de papier et quelques photos (on vendait nos terres)

    - au 21è siècle, avec quelques documents bien tournées, quelques simulations sur ordinateur, quelques petits gateaux, des billets gratuits, 2 ou 3 financements de bâtiments bidons et de projets inutiles, et de menus appareils informatiques, on vend nos âmes.

    C'est vraiment terrible.

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  2. @yn3 Ce que tu dis est vrai et à la fois, très choquant ! D'accord avec toi, l'Afrique passe son temps à "quémander" ! elle quémande tellement qu'elle ne se rend même pas compte qu'on ne l'écoute pas... Nos président moyen-ageux sont tellement enfermé dans l'idéologie des "occidentaux protecteurs" qu'ils en oubli de commencer par regler les problèmes par eux-même. Demander un chèque est trop facile. ça me fait honte, pitié...
    J'ose espérer que la génération d'après aura l'esprit plus ouvert, un esprit plus en adéquation avec notre époque

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